Comment les JO 2024 relèvent le défi de la transition écologique

Les Jeux de Paris 2024 sont l’occasion d’amorcer la transition écologique vers ce que pourrait être la ville de demain. Les valeurs de l’olympisme tracent le chemin vers deux objectifs majeurs : réinventer le bâtiment et imaginer la société du futur. Examinons comment cet événement mondial, le plus grand jamais organisé en France, constitue déjà une victoire pour l’environnement.

 

Les JO 2024, laboratoire de la ville de demain

 

Esprit des Jeux et valeurs sportives constituent la clé de voûte conduisant à un système énergétique urbain durable.

L’esprit des JO et les valeurs sportives

Dresser un parallèle entre développement durable et objectifs olympiques est intéressant à plus d’un titre. Afin d’accélérer la transition vers une société plus respectueuse de l’environnement, l’action individuelle est certes louable, mais elle doit s’inscrire dans un contexte collectif solide pour être efficace. C’est l’essence même de l’esprit olympique, si cher au baron Pierre de Coubertin.

Concrètement, cette approche collective, vertueuse à bien des égards, doit être au cœur de tous les projets de croissance verte :

  • De la même manière qu’un sportif de haut niveau misera sur le développement de ses qualités physiques, le monde du bâtiment gagnera à sublimer les qualités intrinsèques de chaque projet ;

  • L’éducation joue également un grand rôle lorsqu’il s’agit de bâtir un monde meilleur ;

  • Enfin, une volonté mondiale visant à faire émerger des politiques de développement énergétique innovantes sera déterminante dans la prise de conscience collective.

En somme, la transition écologique vers un monde en parfaite harmonie avec l’environnement a besoin de mobiliser toutes les bonnes volontés ; mais aussi toutes les énergies, partout sur la planète, pour innover et transformer les belles intentions en actions concrètes. Le succès repose sur une action collective sans faille.

Les Jeux de 2024 en quelques chiffres

L’organisation des Jeux de Paris est un défi majeur. On peut aborder ces Jeux comme une sorte de laboratoire d’essai. Laboratoire qui doit composer avec des contraintes logistiques et événementielles hors normes pour tutoyer la réussite ; et, notamment, une multitude de paramètres à gérer de front :

  • 4 milliards de téléspectateurs ;
  • 13 millions de spectateurs ;
  • 35 sites de compétition ;
  • 15 000 athlètes ;
  • 20 000 journalistes ;
  • 45 000 bénévoles ;
  • 60 000 repas quotidiens servis au village des athlètes.

Les JO 2024 versent dans la démesure et l’extraordinaire. En eux-mêmes, ils incarnent une société civile à échelle réduite qui parvient à innover, et à agir, pour accélérer la transition écologique dans un laps de temps extrêmement court. De là à parler de prouesse olympique…

La transition écologique au cœur des JO de Paris 2024

 

Dès la phase de candidature, la ville de Paris s’est engagée pour organiser des Jeux sobres et durables. En quelque sorte, des Jeux préfigurant une volonté commune de lutter contre le réchauffement climatique et modifiant notre rapport à l’environnement. Place à la mobilité durable et à l’innovation énergétique. La croissance, d’accord, mais avec les énergies durables pour leitmotiv.

Les pistes de croissance verte explorées par les Jeux de Paris 

Les JO 2024 sont imaginés comme un magnifique trait d’union entre passé, présent et futur ; une des clés de compréhension dans la réflexion autour de la ville de demain. Le concept de ces Jeux repose sur la proximité de deux grandes zones de compétition : Paris et la Seine-Saint-Denis. L’avantage d’une zone de compétition réduite est immense :

  • 95 % des infrastructures sont existantes ou à vocation temporaire. Autrement dit, la rénovation est de mise ;
  • 30 disciplines accessibles dans un rayon de 10 km autour du Village des athlètes ;
  • 85 % des athlètes sont logés à moins de 30 minutes de leurs sites de compétition.

Cette politique de transition est clairement fondée sur un modèle local et l’exploitation de sites existants. Philosophie qui épouse à merveille l’esprit de l’économie solidaire.

Autre réussite écologique, la construction de nouveaux sites, comme l’Arena de la Porte de la Chapelle. Symbole de la lutte contre le gaspillage énergétique, pas moins de 95 % des matériaux de construction de l’ancien site sont revalorisés. En outre, l’utilisation massive de matériaux biosourcés, la toiture végétalisée et les panneaux photovoltaïques mettent l’accent sur une efficience énergétique accrue et favorisent une saine transition écologique, à vocation durable.

Anticiper afin de préserver l’environnement

 

Construire une transition écologique juste implique de réduire significativement l’empreinte carbone. Dans cette optique, l’ambition des Jeux de Paris est double :

  • Être le premier événement sportif international affichant une neutralité carbone ;
  • Réduire de moitié les émissions de CO2 par rapport aux éditions précédentes (Londres et Rio).

Les Jeux de Paris seront les premiers à être complètement en phase avec l’Accord de Paris pour le Climat.

Nous évoquions les JO de Paris comme une sorte de laboratoire, de galop d’essai pour la gestion de l’environnement du futur.

Il faut comprendre que le millésime 2024 doit servir de modèle de référence. Cette performance ne se limite pas aux seuls Jeux ou à la ville de Paris. Son impact est pensé à l’échelle planétaire.
 
Objectif avoué : reproduire cette performance environnementale dans le futur, pour d’autres événements internationaux, à caractère sportif ou non. Cette notion de reproductibilité est essentielle afin d’assurer une meilleure gestion à long terme de notre environnement.

La norme RE 2020

Impossible d’évoquer la transition écologique et la ville de demain sans s’attarder sur la norme RE 2020.

Cette norme n’est pas une simple évolution de la RT 2012. On passe d’un Bâtiment Basse Consommation (BBC) à un Bâtiment à Énergie Positive (BEPOS).

On raisonne désormais efficience globale du bâtiment pendant tout son cycle de vie. Pour relever ce défi environnemental avec brio, chaque détail préparatoire a son importance.

Pour filer la métaphore olympique, imaginez un athlète devant puiser la force au plus profond de lui-même afin de décrocher un record et/ou une médaille ; chaque détail compte.

Jusqu’à présent, la RT 2012 distinguait 5 critères :

  • Refroidissement ;
  • Chauffage ;
  • Production d’eau chaude sanitaire ;
  • Éclairage ;
  • Auxiliaires.

La RE 2020 va encore plus loin

Elle intègre à l’équation l’utilisation des appareils ménagers et électroniques ainsi que les effets du carbone de la construction.

Prenons le cas des bâtiments tertiaires. Seront, par exemple, analysées les performances énergétiques des ascenseurs, des escalators et des salles informatiques. Les gaz à effet de serre seront également retenus pour évaluer l’ensemble du cycle de vie du bâtiment. Dans le même esprit, les produits de construction ainsi que les équipements utilisés seront passés au crible écologique.

La RE 2020 passe ainsi l’empreinte carbone au peigne fin.

Autre évolution notable, la RE 2020 prend en considération l’individu en intégrant la notion de confort d’été et la qualité de l’air intérieur. Le chauffage et la climatisation deviennent des éléments-clés en matière de performance des bâtiments. Mitsubishi Electric y travaille depuis de nombreuses années afin d’offrir ce qui se fait de mieux, à l’image de l’ensemble Proxima V.

La RE 2020 synthétise le concept de transition écologique en misant sur les efforts collectifs, l’efficience globale et l’innovation à travers une gestion des énergies prédictives.

Conclusion

 

Les JO de Paris 2024 sont porteurs d’un message fort. Ils véhiculent l’idée de relever le défi de la transition énergétique en s’appuyant sur deux valeurs olympiques fondamentales :

  • La volonté, indispensable pour donner l’impulsion et faire de chaque geste individuel une victoire collective ;
  • L’action, nécessaire pour progresser et transformer la volonté en réalité.

Mitsubishi Electric s’engage depuis des années à innover, créer des produits et des solutions toujours plus efficients à tous les niveaux. Approvisionnement, fabrication, transport, commercialisation, exploitation, maintenance, récupération, recyclage… Chaque détail compte pour garantir la réussite d’une transition écologique durable.