Présentation du projet & défis relevés

Les deux immeubles, le Berkeley et le Stanford, se situent dans la commune de Cesson-Sévigné (35), en région Bretagne. Ils s’étendent sur 7 898 m² de surface utile : 2 484 m² pour le Berkeley et 5414 m² pour le Stanford. Il s'agit de bureaux neufs, divisibles qui sont livrés chauffés et rafraîchis, avec des espaces modulaires non cloisonnés qui permettront de s’adapter aux besoins des occupants.

La conception de l’ensemble immobilier permet d’avoir un niveau de performance thermique supérieur à la Réglementation Thermique 2012. Les bâtiments sont certifiés BREEAM « Very Good ».

Les 2 bâtiments bénéficient également de la certification WELL Building Standard. Il s’agit du premier ensemble de bureaux à obtenir cette certification à Rennes. WELL Building est un tout nouveau label qui se focalise sur le bien-être des occupants, plutôt que sur les bâtiments eux-mêmes.

 

Intervenants

 

Solutions techniques retenues

Pour le confort des occupants, il a été prévu une technologie DRV Mitsubishi Electric R2 (City Multi) permettant de pouvoir assurer simultanément le chauffage et le rafraîchissement des locaux quels que soient les besoins des différentes zones en fonction des expositions et de l’usage de ces locaux (bureaux, salles de réunion, open-space). La puissance totale installée est de 740 kW en chaud et 740 kW en froid.

Un total de 396 gainables installés en faux-plafond à raison d’un gainable toutes les 2 trames, mais dimensionnés pour 3 afin d’apporter le plus de flexibilité possible selon l’aménagement des cloisonnements futurs. Chaque bâtiment possède un système de comptage et de répartition des consommations d’énergie avec commandes centralisées AE-200 permettant de réaffecter les consommations propres à chaque preneur.

 

Le bâtiment a été équipé de : 

  • 22 groupes PURY
  • 396 gainables moyennes pression PEFY-P
  • 3 AE-200 + 8 extensions EW-50

Les principaux chiffres à retenir : 

Berkeley (Bâtiment B1)

  • Bbio = Bbio max - 20,21%
  • Cep = Cep max - 15,91%

Stanford (Bâtiment B2)

  • Bbio = Bbio max - 57,57%
  • Cep = Cep max - 40,27%

 

Efficacité énergétique

Quels sont les points forts du système CVC ?

  • Systèmes DRV à récupération d'énergie technologie R2 Mitsubishi Electric.
  • CTA double-flux.
  • Commandes centralisées AE-200 avec comptage et répartition des consommations d'énergie.

Quelles sont les contraintes architecturales qui ont dû être prises en compte pour l'installation du système CVC ? 

  • Intégration architecturale en plénums de faux-plafonds pour les gainables et en toitures techniques pour les groupes extérieurs DRV et CTA.

 

Innovations

Une GTB (gestion technique du bâtiment) permet d'assurer le suivi de l'ensemble des équipements techniques et de l'éclairage de ces bâtiments. 

 

Design

Chaque bâtiment cherche sa propre monumentalité, son propre langage pour pouvoir exister et créer, sans excès formel, une entité programmatique. Il a été imaginé une volumétrie dont les orientations et hauteurs varient, s’adaptent en fonction de leur situation, du programme, du terrain et de la lumière.

Les façades, par leurs jeux de réflexion offrent aux édifices une évanescence, une immatérialité qui fait apparaître ou disparaître la profondeur du volume et des espaces intérieurs. La lumière est l’acteur fondamental de sa perception.

L’architecture entre dans un processus de changement par les réflexions et les transparences.

 

Enjeux environnementaux

L’ensemble immobilier a également été conçu dans une approche environnementale :

  • une végétalisation en fonction des usages, avec notamment une toiture végétalisée qui est présente sur les immeubles. Ce traitement végétal de la « 5e façade » doit permettre de satisfaire au confort visuel du voisinage et d'améliorer la rétention des eaux de pluies sur la parcelle.
  • les économies d’énergie et de fonctionnement sont anticipées avec le double vitrage sur toutes les façades. Les luminaires sont équipés de lampes LED et commandés par sonde de présence et sonde de niveau d’éclairement.

 

Conclusion

Cette architecture est à l'image de l'activité qu'elle abrite, puissante, rigoureuse et résolument tournée vers l'avenir. Le bâtiment, lieu de recherche, de partage et de convivialité, s'ouvre sur la Métropole.

Son fonctionnement technique, environnemental et social font du campus un vecteur de communication, un outil de développement durable au sens le plus noble et le plus ambitieux.